En 2080, la température à Bruxelles sera aussi élevée qu'en Italie

undefined undefined 29 juillet 2024 undefined 13h01

undefined undefined 29 juillet 2024 undefined 17h37

Mégane Lourenco

Richie Chan - Shutterstock

Matthew Fitzpatrick, écologiste de son état, s’est penché sur les prévisions météorologiques de ces 25 / 55 prochaines années. Il en a tiré des conclusions assez drastiques au niveau de l’évolution des températures, qu’il a regroupées dans une carte interactive hyper détaillée, qui nous présente ses résultats à l’échelle mondiale. Et une chose est sûre, les chiffres font froid dans le dos.

Depuis quelques années, chaque nouveau rapport du GIEC qui sort nous alarme un peu plus, rappelant un peu plus à quel point le réchauffement climatique devient l’un des enjeux majeurs (si ce n’est le plus important) de notre société. Et aujourd’hui, le doute n’est plus possible, si rien ne change dans notre mode de fonctionnement, les températures vont augmenter considérablement au fil des années, et ce, peu importe les continents.

Bruxelles connaîtra les mêmes températures que l'Italie

C’est face à ce constat alarmiste, et surtout extrêmement déprimant, que l'écologiste américain Matthew Fitzpatrick a décidé de créer une carte interactive accessible à tous, nous révélant les prévisions météorologiques envisagées à l’horizon 2080. Grâce aux rapports du GIEC susmentionnés, il a ainsi répertorié plus de 40 000 villes à travers le monde.

Le principe est simple, non content de détailler les résultats obtenus, en détaillant par exemple le degré d’augmentation de la température, mais également de la sécheresse, le chercheur compare la température envisagée de chaque ville avec la température actuelle d’une ville dans le monde. Ainsi, en 2080, Bruxelles connaîtra les mêmes températures que Bomba (proche de Rome) en Italie aujourd’hui, et Dublin celles de Sopuerta, en Espagne. Les étés à Bruxelles seront plus chauds de 5,3° et 20,6% plus secs. Les hivers seront plus chauds de 3,9° et 9,1% plus humides. 

Bon, face à cette carte interactive, un seul constat : l’heure est grave.