Lancée pour soutenir le secteur de l’horeca pendant la pandemie de Covid, l'installation provisoire de terrasses bruxelloises sur des places de stationnement avait été prolongée en 2023 et 2024 face à son succès. Mais aujourd’hui, retour aux règles strictes : un permis d’urbanisme est désormais nécessaire pour toute terrasse occupant en permanence l’espace public. Les petits espaces de moins de 50 m², démontés chaque soir, échappent heureusement à cette formalité. Seule condition : laisser un passage piéton de 2 mètres et obtenir une autorisation communale ou régionale.
Un avenir flou pour les grandes terrasses
Mais Ans Persoons, secrétaire d’État à l’Urbanisme, n’a pas dit son dernier mot. Elle souhaite proposer une extension des mesures Covid pour les petites installations, offrant ainsi une bouffée d’air aux établissements. Mais pour les terrasses plus imposantes, il faudra patienter jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement pour espérer une éventuelle révision des règles.
Voir cette publication sur Instagram
Une inquiétude palpable dans le secteur
« Elles sont entrées dans les mœurs et sont plébiscitées par le public. Si la situation n’évolue pas positivement, cela serait un sacré retour en arrière », déplore un gérant interviewé par La DH. Certains établissements, refusant de se laisser abattre, ont déjà déposé leur demande de permis d’urbanisme. Mais pour beaucoup, cette nouvelle réglementation pourrait signifier la fin d’une époque.