Un look brut qui ne plaît pas à tout le monde
Soyons honnêtes, Charleroi, ce n’est pas Prague. Ses anciens bâtiments industriels, ses friches urbaines et son passé minier n’évoquent pas exactement les clichés des cartes postales. Mais cette esthétique brute, un brin apocalyptique, a son public ! Les amateurs de spots urbex (exploration urbaine) s’y ruent pour capturer ce décor hors du temps, digne des films dystopiques.
Des pépites architecturales insoupçonnées
Charleroi, moche ? Pas si vite ! La ville abrite des trésors insoupçonnés. L’hôtel de ville, par exemple, avec sa façade monumentale et son beffroi classé au patrimoine mondial de l’Unesco, a des allures de décor d’un film de Tim Burton.
L’église Saint-Christophe est un autre bijou. Derrière son apparence discrète, elle cache une mosaïque grandiose de 200m² illustrant l’Apocalypse selon Saint-Jean. Réalisée en verre coloré et recouverte de feuilles d’or, cette œuvre est un véritable coup de théâtre artistique.
Charleroi, une ville de caractère
Alors, est-ce la plus moche ou la plus mal-aimée ? Tout dépend de vos goûts. Charleroi n’a pas les atours glamour d’une Florence ou les cafés chics de Paris. Mais elle a une authenticité brute et un charme qui se découvre au détour d’une rue ou d’un bâtiment.
Et pour les curieux en quête d’un city trip insolite, Charleroi offre une expérience différente, entre passé industriel et renaissance urbaine. Prenez un train depuis Bruxelles, ouvrez vos yeux (et votre esprit), et jugez par vous-même. Après tout, le laid, c’est subjectif !