Une histoire ancrée dans les âges
Le Spijtigen Duivel est officiellement en activité depuis le 18e siècle, quelque part entre 1726 et 1741, mais la légende raconte qu’il aurait vu le jour dès 1500 ! À ses débuts, l’établissement portait le nom poétique « À l’Ange », jusqu’à ce que Charles Quint, lassé de l’accueil peu chaleureux de la patronne, décide de le rebaptiser « Au Vieux Spijtigen Duivel » (comprenez : « au vieux diable regrettable »). Pas rancuniers, les Bruxellois ont gardé le surnom.
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Mais ce diable n’est pas qu’un jeu de mots : un personnage malicieux orne encore aujourd’hui la façade, mêlant mystère et folklore. Samaël ? Asmodée ? Peu importe : ce café est la promesse d’un dépaysement où l’histoire se mêle à l’imaginaire.
Un décor d’un autre temps
Poussez la porte, et vous serez accueilli par un comptoir en bois patiné, une cheminée coiffée de vaisselle ancienne, et des ardoises où sont griffonnées les spécialités du jour. Ajoutez à cela un poêle à bois qui réchauffe les âmes, et vous avez un décor qui semble figé dans le temps. Victor Hugo et Charles Baudelaire auraient même fréquenté l’établissement, prouvant que le charme du Spijt traverse les générations.
Un festin belge à ne pas manquer
Côté assiettes, le Vieux Spijt met à l’honneur la gastronomie belge : croquettes aux crevettes, vol-au-vent, carbonnade flamande ou encore moules en saison. Et évidemment, une carte de bières qui ferait pâlir d’envie les amateurs du monde entier.
Le Vieux Spijtigen Duivel, c’est un trésor vivant de Bruxelles : un lieu où l’on savoure la cuisine, les boissons… et un petit bout d’histoire ! Vous cherchez une raison d’y aller ? En voilà une : vivre un moment hors du temps.